Aller au contenu

Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/292

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

possible de comprendre. Au reste, tu as raison ! Dans mon désir de m’éloigner, je ne songeais pas que le danger reste toujours le même pour toi ! Mon chevalier Louis, il faut sauver Nativa ! Non pour elle, tu ne l’aimes plus : mais pour nous !… pour notre conscience !…

— Je suis à vos ordres, señorita, dit de Morvan avec embarras, Parlez ! Où désirez-vous que je vous conduise ?

Nativa laissa tomber sur le jeune homme un triste et douloureux regard :