Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Que veux-tu, Nativa, ce n’est pas ma faute, à moi, si je me suis trouvée sur ta route. Lorsque pour la première fois je vis mon chevalier Louis, jamais même je n’avais entendu prononcer ton nom… N’importe je conçois la haine que je t’inspire. Sois généreuse, Nativa, pardonne-moi mes torts involontaires !

L’accent d’humilité réelle et l’enchanteresse douceur que mit Jeanne dans cette prière, produisirent une impression aussi inattendue qu’inouïe sur Nativa.

L’Espagnole, avec cette fougue et