Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/207

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fité de ton absence pour venir me torturer… Elle est bien jolie, Nativa, mais elle est bien méchante… Ne l’écoute pas, mon chevalier Louis, ne la regarde pas… elle te rendrait malheureux ! Vois-tu, mon chevalier Louis, il n’y a sur la terre que Fleur-des-Bois qui t’aime, qui sache t’aimer.

J’ai eu tort de ne pas te faire plus tôt cet aveu !… Pardonne-moi… ce n’est pas de ma faute… ta présence me rend timide… je crains toujours que tu ne t’aperçoives de mon ignorance… et puis, mon chevalier, je croyais que tu comprenais mon silence, comme je lis,