Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/251

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À cette inique et terrible sentence, Montbars sourit d’un air satisfait !

— Ah ! dit-il tranquillement, voilà ce que je voulais !… Au moins, je ne succomberai pas sans vengeance !…

Ces paroles furent prononcées avec une telle conviction, que les Frères-la-Côte portèrent instinctivement la main à leurs armes ; ils crurent un instant que Montbars s’était débarrassé de ses liens et allait recommencer la lutte !

L’ancien Boucanier sourit, et d’un air plein d’une méprisante pitié :