Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/252

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— Rassurez-vous, braves compagnons de Laurent, reprit-il, vos courroies de cuir sont solidement attachées ; elles entrent dans mes chairs. Ma vengeance c’est pas ce que vous pensez : pour l’accomplir, je n’ai nullement besoin de ma liberté ; il me suffit de garder le silence ; ma mort vous coûtera dix millions !

Ces mots de dix millions produisirent un effet inouï sur les flibustiers.

— De quels millions parles-tu, Montbars ? lui demanda l’un d’eux.