Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/285

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Laurent se recueillit pendant quelques secondes :

— Montbars, dit-il, si ma conduite te donne le droit d’accuser ma moralité, rien dans mon passé ne t’autorise à mettre en doute ma parole !

— J’en conviens, Laurent. Eh bien ?

— Eh bien, je te fais le serment que je ne veux essayer ni de te tromper, ni d’abuser de ta bonne foi !… que pas une des paroles que je vais prononcer ne sera en désaccord avec mes sentiments les plus intimes ! Me croiras-tu ?