Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/287

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blessure horrible ; une de ces blessures morales qui portent en elles un germe de gangrène dont on ne guérit jamais… À vingt-cinq ans je ne croyais plus, je n’avais plus le droit de croire à rien. Aujourd’hui, mon cœur se révolte ; je sens en moi une force et des désirs nouveaux… L’ambition m’offre un but et me donne le désir de vivre… Si tu savais qui je suis, Montbars, tu ne t’étonnerais pas de ce qu’il me reste à ajouter.

— Continue, Laurent.