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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XII, 1853.djvu/53

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quitter, de devenir ton esclave !… L’avenir te prouvera que je sais tenir mes engagements ! Le sacrifice nécessaire que j’accomplis est si grand, qu’il m’est bien permis d’en souffrir !… Un regret n’est pas un manque de parole ! Ne crains rien, Nativa !… Je te suivrai, si tu l’ordonnes, au bout du monde !… Où me conduis-tu ? dans quelque village éloigné sans doute, où nous resterons cachées jusqu’au départ des Frères-la-Côte ?

— Pardonne-moi mes soupçons et mes reproches, ma chère Jeanne, s’écria Nativa avec joie, je t’avais mal jugée…