Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/100

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pour deux écus d’insulter devant moi mon maître, vous vous trompez, lui dit-il. Je n’ai que mon penbas à opposer à vos pistolets ; mais, foi de Dieu ! n’y revenez plus, ou je commence la bataille !

Il fallait que l’indignation du Bas-Breton fût bien grande, pour lui faire oublier ainsi toute prudence.

Au reste, le cavalier, loin de se fâcher de ses menaces, parut ravi de ce qu’il venait d’apprendre.

— Tiens, mon garçon, lui dit-il,