Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/124

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nais, dans l’univers entier, que la Normandie et la Bretagne ! Seulement j’ai un de mes cousins qui est resté dix années dans ces pays de là-bas, et qui m’a raconté les choses qui s’y passent. Il paraît qu’il y fait bon vivre, et que l’on y gagne gros, quand on a le poignet solide, le coup d’œil prompt, et pas trop peur du diable.

— Ah ! vous avez un cousin qui est resté dix années dans les îles ! répéta lentement de Morvan, comme si son esprit eût été distrait par de graves pensées ; et dites-moi, continuait-il en fixant l’inconnu ; votre cousin a-t-il réussi ?