Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/125

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— S’il a réussi, jour de Dieu ! ah ! je crois bien ! Quand il est parti, il avait pour toute fortune un écu en poche et des chausses qui ne valaient pas trente sols ! À l’heure qu’il est, il possède plus de cent mille écus et ne va plus qu’en carrosse.

— Il a eu de la chance, dit machinalement de Morvan, en accompagnant ces paroles d’un soupir.

— Certes qu’il en a eu ! Mais il paraît que tout le monde en a là-bas ! Tenez, si j’étais jeune, moi, je n’hésiterais pas à m’embarquer, comme