Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/126

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a fait, il y a dix ans, mon cousin, dussé-je payer mon passage à bord d’un navire au prix du travail de mes mains ! Parbleu ! continua le marchand de chevaux après un court silence, pourquoi donc, vous qui êtes dans la force de l’âge, ne tenteriez-vous pas l’aventure ?

» Je ne vous connais pas, c’est vrai, mais il est facile de deviner, à la simple inspection de votre masure, que la fortune ne vous a pas comblé de ses dons… vous m’avez même l’air d’être assez misérable !…

» Mon Dieu, ne rougissez donc pas