Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/134

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bon sourire, mais il ne prononça pas un mot.

D’assez mauvaise humeur de voir que ses avances n’avaient abouti à rien, de Morvan se pressait, afin de quitter la table, d’achever la tranche de viande froide placée dans son assiette, lorsque Alain, fort occupé de son côté à vider une énorme écuelle pleine de bouillie de sarrazin, s’interrompit au beau milieu de son exercice gastronomique, et regardant son maître d’un air effaré :

— Avez-vous entendu, monsieur le chevalier ? lui demanda-t-il.