Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/15

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Ah ! que ne puis-je donner une forme à ce songe que j’ai fait tout éveillé ! fixer sur le papier les scènes tumultueuses, terribles, tendres et passionnées qui passèrent, fantasmagorie saisissante, devant mes yeux éblouis et fascinés ! Mais à quoi bon ces regrets ? On produit si rarement un chef-d’œuvre !

Je me promis, en quittant Saint-Domingue pour aller parcourir des horizons plus lointains encore, que si jamais je revoyais la France, mon premier soin serait d’écrire l’histoire des Boucaniers.