Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/170

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avait six qu’ils luttaient ainsi contre la violence de la tempête, le vent fléchit et la mer se calma un peu ; de Morvan profita de cette espèce de trêve pour consulter ses compagnons, car depuis la veille, il ne leur avait pas adressé une fois la parole.

— Je regrette, mes amis, leur dit-il, — rien ne nivelle entre les hommes les distinctions et les distances, comme un danger imminent. — Je regrette, mes chers amis, que vous ne puissiez me remplacer à la barre, vous devez être exténués de fatigue ! Reposez-vous un moment sur vos avirons, pen-