Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/186

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Passant alors son bras gauché autour de la taille de la jeune femme, et de sa main droite se soutenant aux haubans il attendit qu’une nouvelle lame amenât le canot à la hauteur du pont du navire.

— Mon père, s’écria la pauvre et généreuse enfant en essayant de se débattre sous l’étreinte de Morvan, je ne veux me sauver qu’avec vous ! Si vous restez, je reste.

— Je te suis, Nativa, ne crains rien ! mais au nom de ta mère, n’oppose