Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/205

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Au moment où de Morvan remarqua pour la première fois Nativa, la jeune fille n’était pas telle que nous venons de la dépeindre : la violente émotion qu’elle avait éprouvée, en voyant son père tomber à la mer, avait jeté la pâleur et l’immobilité de la mort sur son adorable visage.

Toutefois sa beauté, au lieu de disparaître, n’avait fait que se métamorphoser ; de triomphante, elle était devenue touchante.

La première pensée du gentilhomme breton fut d’abandonner la barre et de