Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/206

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

secourir la jeune fille ; peut-être, sans une vague furieuse qui vint, avertissement salutaire, le rappeler à la réalité, eût-il commis cette imprudence, qui, dans leur position critique, se serait fatalement changée en catastrophe.

— Mille tonnerres ! s’écria le maquignon Mathurin, à qui l’intention de Morvan n’avait sans doute pas échappé ; mille tonnerres ! prenez donc garde, monsieur le chevalier, il est un temps pour tout !

À cette apostrophe, sinon grossière, au moins de mauvais goût, de Morvan rougit malgré lui et garda le silence.