Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/270

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motion qu’il éprouvait était telle, qu’il dut recueillir un moment ses forces avant de pouvoir balbutier :

— Oh ! mademoiselle ! je vous en conjure… ne me quittez pas encore…

L’espagnole parut ne pas remarquer le trouble du pauvre blessé ; elle se leva, prépara une potion calmante prescrite par le docteur, et, présentant le breuvage à de Morvan :

— Votre faiblesse est grande encore, monsieur, lui dit-elle, je crains que vous ne vous fatiguiez à causer…