Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/271

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— Vous vous trompez, mademoiselle, s’écria le jeune homme en l’interrompant avec vivacité, jamais je ne me suis senti plus de force qu’en ce moment. Et puis, j’ai tant de choses à vous dire !…

— À moi, monsieur ? demanda Nativa avec plus de froideur que d’étonnement. Parlez.

— N’est-il donc pas naturel, poursuivit le blessé d’une voix émue et troublée, que je désire apprendre si votre père ne court plus de dangers, si l’équipage du navire naufragé est parvenu à se sauver… si enfin, ajouta-t-il en hésitant,