Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/296

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Elle tombait par moment dans des rêveries profondes, qui semblaient trahir un passé gros d’événements et de souvenirs ; tout à coup une gaîté folle, que rien ne motivait, remplaçait brusquement sa tristesse.

De Morvan, lui, se contentait de jouir de cette joie et de souffrir de cette douleur dont les causes lui étaient complètement inconnues.

Un matin que le gentilhomme, après une délicieuse insomnie, venait, pour mettre un peu de calme dans ses idées, de descendre dans le parc du château,