Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/298

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Son cœur battait avec violence.

La jeune fille l’invita par un gracieux mouvement de tête à prendre place à ses côtés ; puis quand il eut obéi, elle reprit d’une voix parfaitement calme :

— Mon père m’a annoncé hier au soir, qu’il se sentait assez fort pour se mettre en route ; il est probable que nous partirons aujourd’hui ou demain pour continuer notre voyage. Jusqu’à présent, monsieur de Morvan, dans la crainte de jeter un nuage dans notre éphémère intimité, j’ai reculé devant l’expression de ma reconnaissance ;