Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/300

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

homme était si sincère, sa pâleur si grande, sa souffrance si visible, que Nativa ne put se formaliser de ce cri parti du cœur.

— Tenez, mademoiselle, reprit de Morvan avec des sanglots contenus dans la voix, puisque vous croyez me devoir quelque reconnaissance, eh bien ! écoutez-moi, je vous en conjure, sans m’interrompre et sans vous fâcher : cette condescendance de votre part me récompensera au centuple du peu que j’ai été assez heureux de faire pour vous.

— Je pars demain, monsieur ; qu’il