Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/319

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le sieur Cointo, une lettre par laquelle il me priait de me rendre auprès de lui.

Jugez de mon étonnement, quand le banquier, après avoir constaté mon identité, me remit un rouleau de cinquante louis en me disant :

« Monsieur le chevalier, cet argent m’a été envoyé, à votre nom, des îles d’Amérique. On me charge de vous compter chaque mois une pension de cinquante livres. Or, comme la personne qui m’adresse cette recommandation m’est parfaitement connue et m’offre sous tous