Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/57

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galets de la grève, traversa les airs : on eût dit le rugissement étouffé et lointain d’un lion en fureur.

Le jeune homme pâlit légèrement, et mordant jusqu’au sang sa lèvre supérieure, il se mit à se promener de long en large et d’un pas saccadé à travers son salon.

Chaque fois qu’il passait devant une paire de riches pistolets accrochés à hauteur d’hommes ; à la muraille, il s’arrêtait et les contemplait un instant avant de reprendre sa promenade. Ses sourcils contractés montraient claire-