Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome II, 1853.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui ornait sa noire chevelure ; il courut aussitôt pour le ramasser.

Au moment même où il saisissait cette amoureuse relique, Nativa se retourna brusquement, lui sourit, puis, prenant son élan, elle disparut, ainsi qu’une biche effarée, derrière un massif de verdure.

Ce précieux larcin du ruban sanctionné ainsi par ce sourire, parut à de Morvan un cadeau et un aveu ; aussi une joie folle, immense, comme jamais encore il n’en avait ressentie une pareille