Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome IV, 1853.djvu/275

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du boucanier ; de Morvan semblait anéanti dans sa douleur. Tout à coup, saisissant vivement la main rude et basanée du baron, il la porta à ses lèvres et la baisa pieusement en disant : « C’est cette main qui a fermé les yeux de mon père ! » Puis, éclatant en sanglots, il se jeta éperdu de douleur dans les bras du frère d’armes du comte de Morvan.

— Ah ! monsieur, reprit le pauvre jeune homme, le premier moment du désespoir passé : ah ! monsieur, vous aussi vous pleurez !…

En effet, de grosses larmes coulaient