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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome V, 1853.djvu/62

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— Moi a genoux ! moi rendre mon épée ! s’écria de Morvan en repoussant Legoff.

— Louis, reprit le boucanier, avec une émotion profonde et dont il était impossible de mettre la sincérité en doute, je tiens à l’honneur du fils de mon ancien frère d’armes autant et plus peut-être qu’à mon propre honneur ! Au nom de votre père, le comte de Morvan, à genoux, Louis, et rendez votre épée !

Il y avait un tel accent de conviction, de tristesse, de douceur et de fermeté,