Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/42

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trer sur cette terre de la boucanerie tant de luxe, d’élégance et de richesses.

De tous les côtés son regard apercevait des habitations déliceuses, des magasins splendides encombrés de ces mille futilités ruineuses qui tirent leurs prix élevés de la mode ; des jeunes gens vêtus avec un goût exquis, et montés sur de superbes chevaux de race espagnole ; des créoles charmantes, couvertes de dentelles et portées, dans de magnifiques palanquins, par de nombreux esclaves : partout, en un mot, l’abondance, le luxe, les raffinements d’une civilisation avancée.