Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VIII, 1853.djvu/293

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
287
L’EXTERMINATEUR.

mer, surtout à cette époque où l’art nautique était loin d’avoir atteint la perfection à laquelle il est arrivé de nos jours. À peine une demi-heure s’était-elle écoulée depuis que le brigantin avait été signalé, que les naufragés se trouvaient sur son pont et hors de tout danger.

De Montbars les avait accostés en courant une courte bordée, et en exécutant une merveilleuse manœuvre.

— C’est toi, mon enfant ! s’était-il écrié avec une joie véritable et sentie, en voyant le chevalier de Morvan. Que béni soit Dieu ! Cette faveur de la Providence me fait oublier bien des ennuis, bien des douleurs ! Embrasse-moi. Je m’aper-