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MONTBARS

çois que je t’aime encore plus que je ne le croyais !

La réception que fit l’ancien Boucanier à Laurent fut bien différente : il le salua avec une exquise politesse, puis lui tourna brusquement le dos ; mais ce dernier le rappelant :

— Montbars, lui dit-il avec ironie, avoue que si tu avais su que je faisais partie de ces naufragés, tu n’aurais pas déployé tant de zèle pour nous venir en aide… Ah ! ah ! vraiment je ne puis m’empêcher de rire du désappointement que te cause ce curieux hasard. Toi, m’avoir sauvé !… Il paraît que ton étoile pâlit ; la chance t’abandonne…