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L’EXTERMINATEUR.

homme n’a qu’une parole ; votre trahison ne peut me dégager de mes serments : je tiendrai ma promesse !… Adieu !… Nativa… Vous m’avez trouvé plein d’enthousiasme, de jeunesse, de croyance et d’avenir, vous me laissez morne, désolé, vieilli, le cœur usé, incapable d’éprouver un généreux sentiment, n’aspirant plus qu’au repos de la tombe !… Adieu !… Ce n’est point un reproche que je vous adresse. Je ne vous parle ainsi que, si par hasard, en songeant combien je vous aime, la pensée vous venait un jour de m’appeler près de vous, vous ne cédiez pas à ce caprice ; vous ne reconnaîtriez plus le sauvage et enthou-