Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/127

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X

Pedro, sans même réfléchir que l’ours pourrait bien n’être pas mort, se précipita vers Antoine, qu’il retira tout sanglant de la terrible étreinte du monstre, Du reste, hâtons-nous de dire que l’ours gris était parfaitement mort : la balle de Pedro lui avait fracassé le crâne.

— Antoine, mon bon Antoine, êtes-vous encore vivant ! s’écria Pedro avec désespoir, en soutenant dans ses bras le corps inerte de son ami.