Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/142

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— Mais, dit Pedro en interrompant Antoine, en entrant dans les huttes des Peaux-Rouges, nous nous ferons massacrer à coup sûr.

— Oh ! quant à cela, ne craignez rien, Pedro. À midi les sauvages seront tous partis pour la chasse, et nous ne trouverons dans leurs huttes que les femmes, des vieillards et des enfants… Je réponds de mon projet… Une fois que nous aurons découvert Mariquita, nous n’attendrons pas, vous le comprenez, pour prendre la fuite, que les Indiens soient à notre poursuite…

— Pardon, Antoine, dit Pedro en interrompant de nouveau son compagnon, voici une chose à laquelle je n’avais pas réfléchi, et qui est terrible… c’est que quand bien même nous aurions le bonheur de retrouver et d’emmener notre chère Mariquita, les Peaux-Rouges, qui sont montés sur d’excellents chevaux, tandis que nous sommes à pied, ne tarderaient pas à nous atteindre.

— Croyez-vous donc, Pedro, répondit Antoine, que depuis que nous sommes en route