Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/18

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conversation. — Votre aimable fille a raison de ne pas vouloir vous laisser sortir seule, et vous avez aussi raison de désirer aller à la rencontre de votre fils.

Si vous voulez me permettre de vous accompagner, nous allons partir tout de suite ensemble… du moins ainsi votre excellente petite fille ne craindra aucun danger pour vous…

— Merci, merci, mon bon Antoine, merci, dit Urraca, j’accepte avec bonheur votre appui. Venez.

La dame Urraca embrassa avec effusion Mariquita, qui ne pouvait retenir ses larmes, quoiqu’il lui eût été bien difficile d’expliquer au juste le sujet de sa tristesse.

— À bientôt, peut-être dans quelques minutes, chère enfant, lui dit-elle, — Mais je t’en prie, à mon tour, ne pleure point ainsi. Va, tu l’as dit, Dieu est bon, nous le prions chaque jour, il ne doit être arrivé rien de fâcheux à ton frère. À revoir.