Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/21

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II

Si l’on eût demandé naguère à Mariquita pourquoi elle pleurait en voyant partir sa mère pour quelques instants, comme s’il se fût agi d’un long voyage, j’ai déjà dit qu’il lui eût été impossible de répondre d’une façon raisonnable à cette question, de même qu’une fois sa mère partie, elle n’eût pu également expliquer l’effroi, sans motif, qu’elle ressentit. En effet, la pauvre enfant tremblait de peur et regardait de tous côtés d’un air effaré ; il lui sem-