Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/273

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

IV

Toute cette scène que nous avons mis longtemps à raconter, s’était passée en quelques minutes. À présent, revenons à Antonio resté seul derrière la barricade et attendant avec un courage plein d’abnégation et de magnanimité, le terrible moment où la bande de Matagente s’emparera de lui. Le premier soin d’Antonio, après notre départ, fut de faire le plus de bruit qu’il put, pour donner à croire aux brigands que de nombreux défenseurs se tenaient derrière la barricade prêts à les repousser.

— Que les cinq hommes placés de front met-