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Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/286

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à sa fille Antonio, qui devint rouge comme une cerise, voici ce brave enfant dont je t’ai si souvent parlé, et auquel tu dois de posséder encore ton père. Désormais il ne nous quittera plus.

— Oh ! que je suis contente de cela, papa, s’écria l’aimable Rafaela en battant des mains ; puis, regardant Antonio d’une gentille façon, elle lui dit de sa petite voix la plus douce : — Je serai bien gentille pour vous et je vous aimerai bien, mon frère, vous verrez.

Antonio et moi versions des pleurs de joie.

— À présent, messieurs, nous dit l’hôtelier Andrès en regardant une vieille horloge suspendue au mur de la salle où se passait la veillée, voici l’heure de se retirer.

— Et la fin de l’histoire ? lui demandâmes-nous en chœur.

— Quelques mots me suffiront : Le duc, en découvrant l’instruction qu’Antonio avait acquise seul, sans maître, à force de travail, sentit redoubler à tel point l’amitié et l’estime qu’il