Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/73

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VI

Le bois vers lequel courait Antoine étant situé, on le sait, à une distance d’à peu près cinq cents pas, le brave homme y arriva en une minute. Une fois arrivé, il s’arrêta un moment ; puis, regardant les arbres avec soin, il ne tarda pas à découvrir l’oiseau gris-bleu qui poussait toujours son cri de : Ouaco, ouaco !

— Pourvu qu’il trouve un ennemi ! se dit Antoine à lui-même.

Tout à coup l’oiseau se tut, puis, abandonnant