Page:Duplessis - Les Peaux-rouges, 1864.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VIII

Les deux arbres sur lesquels ils s’étaient réfugiés se trouvant placés l’un près de l’autre, Antoine et Pedro purent comprendre leur conversation à voix basse.

— Quel est donc ce phénomène, Antoine ? dit Pedro. Il n’y a pas un nuage au ciel, et cependant j’entends gronder dans le lointain le tonnerre.

— Ce n’est point le tonnerre que vous entendez, répondit Antoine.