Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
179
inconnu
une si cruelle action, et il répondit oui, sans s’inquiéter de la question.
Si c’était par jalousie ? Oui.
S’il méditait ce crime depuis longtemps ? Toujours oui.
Si l’idée ne lui en était venue que la nuit même de l’exécution ? Oui, toujours.
D’où les juges conclurent que le malheureux ne pouvait éviter son sort, puis ensuite ils le condamnèrent à être pendu haut et court.
Cette sentence fut non-seulement confirmée par le vice-roi, mais il ordonna même que le corps de la victime serait placé en face de l’assassin à l’heure de l’exécution. On détacha donc de l’arbre le cadavre du premier pendu, que l’on n’avait pas même songé à examiner ; mais voilà que dans une de ses mains, crispée par l’agonie on trouva