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Page:Dupont - Chants et Chansons, t. 3, 1855.djvu/137

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Tous les foyers s’éteignent lentement ;
Dans le lointain, une usine, qui fume,
Pousse de terre un sourd mugissement ;
Les lourds marteaux expirent sur l’enclume.
Ah ! détournons nos âmes du vain bruit,
Et nos regards du faux éclat des villes :
Endormons-nous sous l’aile de la nuit
Qui mène en rond ses étoiles tranquilles !

          Reposons-nous !
      Le repos est si doux :
      Que la peine sommeille
      Jusqu’à l’aube vermeille !