Page:Dupont - Les Deux Anges, 1844.djvu/8

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A MONSIEUR PIERRE LEBRUN PAIR DE FRANCE, MEMBRE DE L’ACADEMIE FRANÇAISE. MONSIEUR, Du jour où je vous témoignai le désir de suivre la carrière des lettres, vous avez fait tout ce qui dépendait de vous pour me la rendre facile. Vous avez pensé que le labeur militaire nuirait au travail littéraire, le premier vous avez souscrit et fait souscrire à mes vers pour que je ne fusses point soldat. Depuis, vous avez songé à régler ma vie pour assurer mon avenir. Quelqu’imparfaite que soit mon oeuvre, je dois vous la dédier, ou plutôt la mettre sous votre patronage. Dans nos campa-