Page:Dupont - Les Deux Anges, 1844.djvu/9

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gnes, on n’attend pas que l’automne ait doré les grappes de la vigne pour porter à l’église du raisin à bénir. On s’empresse de cueillir pour cela les premières qui commencent à se gonfler sous les ceps. Je n’attends pas que ma vigne soit mûre, je vous en donne les prémices ; ne les rejetez pas. Je crois comme nos vignerons que la vendange sera belle, si la première grappe est bénie. Veuillez agréer l’assurance du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être , MONSIEUR, Votre très humble et très obéissant serviteur. PIERRE DUPONT. Paris le 17 juillet 1941