Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/131

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que son robinet de vidange, s’avançant horizontalement par-dessus les bords de la cuve, peut facilement y introduire l’eau bouillante au moment de l’opération ;

3.° D’un bac à chaux, en bois de chêne, à la profondeur de deux fois son diamètre ;

4.° D’une chaudière à concentrer, de trente-six centimètres de profondeur sur environ cent cinquante de diamètre, établie sur un bain de sable, dans un fourneau avec une cheminée tournante, pour la circulation de la flamme sous toute l’étendue de son fond. (Voy. pl. VI) ;

5.° D’une bassine à main, pour le traitement du sirop au charbon animal, et semblable à celle du premier procédé ;

6.° D’un ou de plusieurs blanchets pour mettre les écumes à égoutter ;

7.° Enfin de chausses pour filtrer le sirop, et de vases pour le recevoir clarifié.

Les substances à employer sont : le malt, le charbon animal et l’eau de chaux. Cette dernière substance, acre et alcaline, a beaucoup d’affinité avec les matières grasses et muqueuses ; c’est pour cette raison qu’on en fait usage pour dégraisser les sucs dépurés des plantes, lorsqu’on veut en retirer les sels essentiels ; c’est aussi dans cette vue que, pour enlever aux sirops ce qu’ils ont de plus visqueux ou muqueux, on en fait un usage très-utile et même nécessaire.

Les propriétés de l’eau de chaux sont donc de rendre