Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/193

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en quatre cavités ou chambres, séparées par un diaphragme de cuivre, et communiquant entre elles par un léger orifice pratiqué à la partie supérieure de chaque diaphragme : ce cylindre est plongé dans un baquet d’eau fraîche ; on renouvelle l’eau du baquet en la faisant arriver par l’extrémité la plus éloignée des chaudières. On peut séparer ces chambres et les faire plonger dans des rafraîchissoirs isolés, pour pouvoir plus aisément condenser les vapeurs, en employant de l’eau plus froide et constamment renouvelée dans le bain de la dernière : dans ce dernier cas, il faut qu’il y ait communication entre les chambres, à l’aide de tuyaux, pour que les vapeurs passent de l’une dans l’autre. Les vapeurs qui ne sont pas condensées en parcourant les chambres du cylindre, se rendent, à l’aide d’un tube, dans un serpentin plongé dans le vin, et de là dans un serpentin inférieur rafraîchi par l’eau. Le courant de chaleur, après avoir chauffé la première chaudière, est dirigé sur la seconde, pour faciliter l’ébullition du liquide.

« Telle est la disposition générale de l’appareil ; mais, pour en rendre le service aussi sûr que facile, il faut entrer encore dans quelques détails d’exécution.

A chacune des deux chaudières, il faut placer :

1.° Un petit tuyau armé d’un robinet, à la partie supérieure