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Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/64

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scie, de trois centimètres de largeur, et placées parallèlement à l’axe, à la distance de vingt millimètres l’une de l’autre.

Il convient de donner à ces lames un peu plus de longueur qu’au cylindre, afin que, dépassant de chaque côté, on puisse les enlever plus aisément ; ce qui donne beaucoup de facilité à les limer.

Pour les égaliser, lorsqu’on les a incrustées ou qu’on les remet en place après les avoir limées, on les fait passer successivement devant une règle en bois, placée en avant du cylindre, pendant qu’on fait tourner celui-ci sur son axe. Cette opération se fait promptement et avec beaucoup de facilité sur la cuve où il est monté pour faire son service.

Ce cylindre doit être construit de manière à ce qu’en changeant de côté les bouts de son axe, on puisse le faire tourner dans les deux sens, afin de faire travailler les deux faces des dents : il y a dans cela un avantage incontestable ; en effet, lorsque les dents se sont usées sur une de leurs faces, en travaillant dans une direction, il est facile de s’apercevoir que l’autre face présente encore des angles très-aiguisés ; alors, en les faisant travailler dans la direction opposée, on double le temps, au bout duquel il est nécessaire de les limer.

Lorsqu’elles deviennent, trop courtes, on enlève, avec un instrument tranchant propre à cela,