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naître la quantité d’eau contenue dans la chaudière, et d’indiquer l’instant où elle est en ébullition ; et celui du petit robinet droit qui lui sert de base, consiste à empêcher la fuite de l’eau bouillante qui, dans le cas où le tube serait accidentellement brisé, s’échapperait avec d’autant plus d’impétuosité qu’elle serait pressée par une quantité plus considérable de vapeur ramassée à sa surface.

Pour la confection journalière de deux cents kilogrammes de sirop, le contenu de la chaudière à vapeur doit être, à partir du fond jusqu’à la calotte, de six hectolitres, le vide susrestant étant destiné à servir de réservoir à la vapeur ; et comme celle-ci ne se produit que par la superficie de l’eau, le diamètre de la chaudière ne doit être inférieure que de trois centimètres à sa hauteur totale, c’est-à-dire, prise du fond jusqu’au sommet de la calotte.

La bassine à main doit être de même forme que celles dont se servent les pharmaciens et les confiseurs pour la préparation de leurs sirops composés, et doit contenir, non compris l’espace nécessaire pour le ramassis des écumes, autant de sirop qu’il en faut pour remplir un filtre du coup.

La chaudière à vapeur, pour l’économie du combustible, doit être montée avec un tuyau de circulation de la flamme, occupant toute la surface convexe de sa partie cylindrique, et reposer