Page:Durand de Mende - Rational, vol 5, traduction Barthelemy, 1854.djvu/188

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le nombre concurrent est l’excédant d’un ou de plusieurs jours des cinquante-deux semaines de l’année solaire. J’ai dit vel plurium, « ou de plusieurs, » parce que dans l’année bissextile il y a un excédant de deux jours. Dans les autres années il n’y a qu’un excédant d’un seul jour, et c’est cet excédant qui est l’origine des nombres concurrents. Les autres nombres concurrents qui suivent après le premier sont formés en ajoutant un jour ou l’unité à chaque terme ou année, de telle sorte cependant qu’ils n’excèdent point le nombre sept, parce qu’il n’y a que sept féries ou sept jours dans la semaine. Toutes les fois que le septième jour est concurrent en cette année-là, les mois ont le même commencement que celui qu’ils ont eu dans la première année du monde, car chaque jour ou chaque férié de la semaine est éloignée d’elle-même par un intervalle de sept jours, ou bien revient tous les sept jours.

VII. Les nombres concurrents sont désignés dans cette ligne :

I. II. III. IV, VI. VII. I. II. IV. V. VI. VII. II. III. IV. V. VII. I. II. III. V. VI. VII. II. III. IV. V. VI.


Car la première année du cycle solaire a un nombre concurrent, la seconde en a deux, la troisième trois, la quatrième quatre, la cinquième six, parce qu’elle est bissextile ; la sixième en a sept, la septième en a un, parce qu’on ne va pas au-delà du nombre sept, mais on revient au nombre un ; et nous devons aller ainsi jusqu’à vingt-huit années ; alors nous retournons à la première année du cycle, et nous procédons comme auparavant. Le cours ou l’espace de vingt-huit ans se nomme cycle solaire ou des nombres concurrents ; et l’on dit cycle, comme si l’on disait cercle, par similitude. Or, si nous voulons savoir quelle est l’année du cycle solaire, nous devons diviser les années du Seigneur par vingt-huit, autant de fois que nous le pouvons, et y ajouter neuf avant la division, parce qu’à la naissance du Christ ce cycle était arrivé à ce point, et que les