Page:Duranty - Les Combats de Françoise du Quesnoy.djvu/115

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restera comme cela est, pour notre plus grand bien à tous. Et ce sera une connaissance très agréable.

Elle avait eu un peu honte de montrer de la faiblesse devant Mlle Guay, à qui elle faisait toujours l’étalage de sa force de caractère.

Et Charlotte approuva ce que disait Françoise, ce que pensait Françoise.

Quelques jours après, Joachim conférait avec le ministre, recevait sa nomination, ses instructions et fixait son départ.

Comme la forte bouderie de Rose avait continué et qu’ils ne s’étaient vus ni donne signe de vie, il lui écrivit ce petit billet :

« Ma Rose, je vais partir pour ce beau pays de montagnes, de vallées, de forêts et de gazons, si commode et si délicieux pour les longues promenades à cheval que vous aimez tant.

« Je m’occuperai de vous trouver une jolie petite maison dans quelque sillon, à l’ombre de beaux arbres, et vous m’aiderez à régler les affaires de la principauté de N… À moins que vous ne soyez impitoyable et aussi dure pour vous-même que pour le seul être qui vous soit insupportable. » Joachim avait parlé à quelques personnes de l’organisation de sa maison d’ambassade, et on en avait fait un petit événement, de sorte que le bruit en était venu à Mme d’Archeranges.

— Venez me voir, dit-elle à M. du Quesnoy, le traité de paix doit être discuté.

Malgré la surcharge de ses affaires, Joachim s’amusa à rédiger un protocole en règle, contenant divers points